Le chevreuil
Le sanglier
Le héron cendré
Le lièvre
Le martin-pêcheur
La poule d'eau

Le râle d'eau
De bon matin ou après le coucher du soleil, on peut apercevoir chemin de Bretagne ou près du Bois des Saules un chevreuil solitaire voire même avec un peu de chance une petite harde familiale.
Ici un brocard, c'est à dire un chevreuil mâle d'un an dont les bois ne sont pas encore ramifiés. En cas de danger, la femelle peut abandonner momentanément son faon. Il ne faut jamais toucher le petit; l'odeur humaine peut dissuader la mère de revenir le chercher.
Le sanglier est plus discret encore que le chevreuil, des passages peuvent néanmoins être observés. Ici, la laie, qui est le nom de la femelle. Un mâle adulte peut atteindre
350 kg. Il vit généralement en solitaire. La harde familiale se compose de plusieurs femelles et marcassins. Le rut a lieu au mois de novembre, les jeunes naissent en mars ou avril.
Le martin-pêcheur est l'un des plus beaux hôtes de la rivière Odon. Il niche au fond d'une galerie creusée dans la berge. Il se nourrit principalement d'alevins. Il est très rapide et plonge dans l'eau pour attraper les petits poissons. Le mâle et la femelle couvent alternativement. Les petits naissent de mai à septembre.
Animal bien connu des chasseurs, le lièvre ne peut se confondre avec le lapin qui est de taille plus petite. Il a pour habitude de se livrer à ses activités la nuit : rechercher la nourriture, établir son gîte, s'adonner à des aspirations amoureuses...
Il peut atteindre la taille d'une cigogne. On le rencontre sur les bords de l'Odon. Très patient, il peut attendre des heures, immobile, une victime éventuelle. Brusquement, il plonge son long bec dans l'eau et saisit sa proie. Il peut nicher en colonie ou isolément. Les deux parents couvent alternativement.
Son véritable nom est: Gallinule poule d'eau. Elle est vive et gracieuse aussi bien dans l'eau que sur terre. Son bec, très caractéristique est rouge à pointe jaune. Elle se nourrit de graines, de plantes aquatiques, de vers, de limaces. Elle peut nicher près de l'eau, voire dans des buissons et même dans des arbres.
Pour observer le râle d'eau, il faut être immobile et très patient. A la moindre alerte, il se cache adroitement dans la végétation et s'intègre à celle-ci grace à son plumage rayè. Il se nourrit de vers, d'insectes, de petits poissons. Dans les airs, le râle d'eau n'est pas habile. Ses ailes courtes ne lui permettent que des déplacements modestes.

    La faune de nos champs et de la rivière